Croix Bleue Tchadienne

QUI SOMMES-NOUS

histoire de la croix bleue

Origine de la Croix Bleue

Les origines du mouvement Croix-Bleue et de l’organisation faîtière internationale IBC remontent au 19ème siècle, période au cours de laquelle l’alcoolisme était largement répandu au sein de la société.

En 1876, le pasteur Louis-Lucien ROCHAT (Suisse), établit des contacts avec des groupes d’abstinents lors d’un séjour en Grande-Bretagne. Cette rencontre l’a incité à s’engager en faveur des personnes affectées par ce fléau pour tenter, avec l’aide de quelques compagnons à alléger leurs souffrances.

Il y entrevoyait une forme de réponse aux problèmes sociaux, médicaux et personnels que posait le rapide développement de l’alcoolisme parmi les populations défavorisées des milieux ruraux et de la classe ouvrière.

A ce propos il écrivit :« Aujourd’hui, avec l’aide de Dieu, dont j’implore le secours sur mes faibles forces, j’ai entrepris une campagne contre l’intempérance. »

Il choisit lui-même l’abstinence et commence son combat contre l’intempérance.

Croix bleue dans le monde

La première croix bleue en dehors de l’Europe (Suisse) est celle de Tahiti, (une île de la Polynésie française, située au sud de l’océan pacifique), en 1903. En 1906, le mouvement croix bleue a été introduite pour la première fois en Afrique au Ghana par des missionnaires. Elle s’est répandue progressivement dans les autres pays notamment: au Mozambique et en Afrique du Sud en 1916, à Madagascar en 1928, au Cameroun et en Côte d’Ivoire en 1930, au Lesotho en 1936, Au Benin en 1938 et au Gabon en 1940

Dans les années 1960 et 1980, la Croix Bleue a été lancée dans pays africains suivants : RD Congo, Angola, République du Congo, Togo, Nigeria, Tchad. Toutes ses associations nationales sont affiliées à la Croix Bleue Internationale.

Aujourd’hui, dans le monde entier, il existe des associations nationales Croix Bleue dans plus de quarante pays.

AFRIQUE

EUROPE

AMERIQUE DU SUD

Student Clubs

cROIX BLEUE TCHADIENNE

Le 15 septembre 1989 à Sarh, la Croix Bleue Tchadienne a été créée par le jeune Pasteur Jérôme Altana qui venait de rentrer des études de la RCA. Le 09 Septembre 1991, elle est reconnue officiellement le 20 Mai 1992 elle est enregistrée au registre des associations sous le folio n° 254 année 1992. En 1994, son siège est transféré à N’Djamena.

Elle est apolitique et à but non lucratif. L’actuel président et le Pasteur LAGO LEDJEBGUE DONO. Notre devise est : Prévoir, Secourir, Guérir.

Prévenir la société Tchadienne contre l’alcoolisme et d’autres toxicomanies (drogues)
Venir en aide à ceux et celles qui sont directement et/ou indirectement touché(es) par les problèmes liés à l’alcool et aux autres drogues
Œuvrer pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique nationale en matière d’alcool

Notre approche

Organisation pionnière dans la lutte contre la toxicomanie, la Croix Bleue Tchadienne essaye malgré le contexte socioéconomique et culturelle difficile, de prévenir la société Tchadienne et d’offrir aux victimes de la consommation abusive de drogues des informations scientifiques sur ces substances.

Elle œuvre auprès des décideurs pour la mise en place d’une politique nationale en matière de lutte contre l’alcoolisme et les autres drogues. Et enfin, elle essaye de se frayer une voie afin de s’imposer comme leader dans la lutte contre la toxicomanie au Tchad

01.

— Notre Vision

La Croix Bleue Tchadienne s’efforce de communiquer à la société Tchadienne en général et à la jeunesse en particulier un mode de vie sain, exempt de consommation d’alcool et d’autres drogues.

02.

— Notre Mission

Doter la société tchadienne en général et la jeunesse tcha-dienne en particulier des capacités nécessaires pour se pré-server et s’affranchir de l’alcoolisme et d’autres toxicoma-nies à travers la sensibilisation, l’éducation, l’accompagne-ment et le plaidoyer.

03.

— Nos Valeurs

Le travail de la Croix Bleue est basé sur les valeurs chrétiennes. Elle s’occupe de tous ceux et celles qui sont confronté( e) s aux problèmes d’alcool et autres drogues sans considération de religion et de sexe. Elle s’opère dans le respect et la dignité de la personne humaine.
Elle encourage l’abstinence, comme acte de solidarité envers les personnes dépendantes.